Les concours européens peinent à attirer les jeunes français (Le Monde, Nov 2020)

Les candidats se disent souvent déstabilisés par un mode de sélection très différent des procédures nationales. Des « étudiants ambassadeurs » tentent de les convaincre.

Un à un, les étudiants de Sciences Po Paris se connectent. Ce jeudi d’octobre, ils sont plus de 150 à avoir zappé la pause déjeuner pour assister à la visioconférence – Covid-19 oblige – sur les carrières européennes. L’invité est Koen Hendrix, de l’Office européen de sélection du personnel (EPSO), un organe incontournable puisqu’il est chargé de la sélection des candidats aux postes à pourvoir au sein des institutions européennes. « Nous offrons ce qu’aucune entreprise privée et peu d’administrations proposent : des postes très intéressants au quotidien, des opportunités de voyages, un environnement multiculturel, des possibilités de mobilité interne importantes, et le fait que nous ne travaillons pas pour le profit mais pour les 450 millions de citoyens européens », expose-t-il. Il n’aura même pas besoin de mentionner les rémunérations – autour de 4 200 euros net mensuels pour un jeune diplômé universitaire – et les avantages sociaux des fonctionnaires européens pour que les questions des étudiants fusent.

Retrouvez la suite de cet enquête de Léonor Lumineau ici

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