Newsletter – en avril, on déroule le fil

Il y a le fil de l’info. Il y a aussi celui, caché, qu’on tire derrière l’info. Et c’est souvent lui qui nous mène aux vraies bonnes histoires.

Margherita a justement tiré un fil, après l’effondrement du pont Morandini à Gênes, le 14 août 2018. L’Italie découvrait alors que le géant du textile Benetton détenait la société gestionnaire du viaduc. Pour M le magazine du Monde, Margherita a enquêté sur l’ascension puis la chute de la célèbre fratrie vénitienne. Hier admirés pour leur réussite, aujourd’hui haïs par tout un pays, les Benetton évoquent les comédies les plus cruelles de Carlo Goldoni : sous les couleurs, une épouvantable noirceur.

Pour le même magazine, Margherita a aussi rencontré la photographe Marialba Russo, qui lui a parlé de ses séjours dans les villages du sud de l’Italie pendant le carnaval, entre 1975 et 1980. Le temps d’une journée, les rôles s’inversaient, et de nombreux hommes se déguisaient en femmes.

Pendant ce temps, Léonor a déroulé d’autres fils, dans les coulisses des entreprises. Depuis une poignée d’années, celles-ci s’intéressent de plus en plus aux profils des philosophes. Une réponse au besoin de sens des jeunes cadres. Mais aussi – et souvent – une manière de détourner la rhétorique philosophique au service du marketing… Dans l’univers de la finance et du conseil, elle a mené l’enquête pour comprendre quels mécanismes empêchaient les femmes de monter au plus haut niveau hiérarchique, dans ces métiers pensés par les hommes, pour les hommes. Deux articles à retrouver dans Le Monde.

De l’autre côté de l’Atlantique, Sarah a tiré un des fils de la crise vénézuélienne, en allant à la rencontre des partisans de l’opposant Juan Gaido, à Medellin. Ces derniers organisent la résistance au régime de Nicolas Maduro depuis la Colombie. Un reportage pour le journal d’Arte avec Najet Benrabaa.

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Chaque semaine les Vénézuéliens manifestent à Medellin en soutien à Juan Guaido, crédit : Adrien Albouys

Le 21 mars, Sarah a aussi célébré la journée internationale des forêts avec un reportage pour l’émission l’Heure du monde sur Radio Canada. Aux côtés de l’ONG Envol Vert, toute une communauté de paysans a arrêté la déforestation et redécouvert un arbre ancestrale et ses bienfaits pour les hommes, la terre et les animaux : le Noyer Maya.

Début mars, Simon a, pour une fois, posé ses boitiers. Après une semaine de vacances bien méritées, il a entamé une résidence d’éducation aux médias et à l’information dans une classe de 4e du collège Millevoye à Abbeville dans la Somme. Sur le thème “passé, présent, futur” les élèves vont appréhender diverses formes de photographies pour raconter leur environnement de manière personnelle. A la fin du mois, Simon a repris ses boitiers pour aller explorer le plus grand herbier du monde, celui du Museum d’histoire naturelle de Paris. A découvrir bientôt dans le Point.

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