Waterbike: encore une franchise qui fait plouf (Capital, mai 2016)

Pour ceux qui ont investi dans cette enseigne de remise en forme, l’argent n’a pas coulé à flots. Fermetures d’enseignes et franchisés en justice se multiplient.

« Quand j’ai vu la machine dans cette foire expo, j’ai tout de suite flashé», se remémore Nadine Weisse. Pour elle, pas de doute : le Waterbike, cette baignoire équipée d’un vélo aquatique et de jets hydromassants promettant sport et relaxation, allait cartonner. Aussitôt, elle ouvrait le premier centre en licence de marque en Moselle. Bilan : vingt-trois mois plus tard, elle a mis la clé sous la porte. «J’ai toujours été déficitaire… j’y ai laissé beaucoup de plumes.»

Fermetures d’enseignes et franchisés en justice

Ce n’est pas le seul franchisé à connaître des difficultés chez Waterbike. Aujourd’hui, les fermetures s’enchaînent : fin 2015, sur les 85 centres licenciés depuis le lancement du réseau, 14 avaient été liquidés ou étaient en cours de liquidation judiciaire, au moins 13 avaient fermé ou quitté l’enseigne.  Au grand dam de certains clients. «J’ai perdu 180 euros d’abonnement quand mon centre a fermé, s’indigne une ex-cliente à Reims. Et comme chaque centre est indépendant, la tête de réseau n’est pas responsable.»

Une enquête de Léonor Lumineau à lire dans le magazine Capital et sur son site, ici

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