ça ne tourne pas rond chez les hydroliennes françaises (Socialter, février 2019)

Il y a une dizaine d’années, plusieurs grands industriels français se lançaient dans la course aux turbines sous-marines. Depuis, ils ont tous jeté l’éponge. Pour autant, la filière est-elle enterrée ? Aujourd’hui, le marché est porté par de petits acteurs qui croient toujours en cette énergie renouvelable, inépuisable, prévisible et quasi continue.

Produire de l’énergie avec les courants et les marées : l’idée n’est certes pas neuve. Mais pour passer des moulins à eau aux turbines sous-marines, il aura fallu du temps, beaucoup de temps. pourtant, comparé aux autres énergies renouvelables, l’hydrolien n’est pas dénué d’atouts. “Du courant est produit presque en permanence, souligne Anne Georgelin, responsable des énergies marines renouvelables (EMR) au Syndicat des énergies renouvelables (SER), qui défend les intérêts de la filière. Pour l’hydrolien marin, on peut savoir quelle quantité d’énergie peut être produite à tel moment, plusieurs années à l’avance. Enfin, en milieu marin, l’impact sur l’environnement est quasi nul et tout à fait maîtrisé.” Sans oublier que, contrairement à l’éolien en mer, l’hydrolien s’immisce plus discrètement dans le paysage…

Retrouvez la suite de l’enquête d’Hélène dans le n°33 de Socialter.

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