Contre la canicule, comment rafraîchir les villes (Alternatives Economiques, juin 2022)

Les vagues de chaleur, qui se multiplient, sont exacerbées en milieu urbain. Les solutions pour rendre nos villes moins étouffantes sont connues mais pas encore pleinement mises en œuvre.

Au sol, un revêtement en stabilisé aux capacités infiltrantes a remplacé 5 000 m2 de bitume. Des arbres ont été plantés et les pelouses autorisées au public. La place Victor-Hugo, rouverte à l’été 2021 à Grenoble après 1,5 million d’euros de travaux, constitue l’un des 17 îlots de fraîcheur créés ou réaménagés par la ville et l’une des illustrations de ses efforts pour s’adapter à la multiplication à venir des vagues de chaleur.

La municipalité mise sur la végétalisation – près de 7 000 arbres ont été plantés cet hiver – et sur la place de l’eau, en désimperméabilisant les sols ou en installant des brumisateurs. En parallèle, la métropole propose des aides pour les travaux de rénovation énergétique des logements. 4 500 ont été isolés entre 2009 et 2014, et l’objectif, ambitieux au vu du rythme des travaux, est de 10 000 en plus d’ici à 2023. « Nous avons également un système d’aide pour les personnes isolées et précaires en période de canicule », ajoute Eric Piolle, le maire de la ville.

Avec son fort ensoleillement et sa localisation dans une « cuvette », Grenoble pourrait connaître 43 jours de canicule par an d’ici à 2050. Cela explique son rôle de pionnière sur cette problématique, avec d’autres comme Paris ou Lyon. Mais des communes plus petites se sont aussi emparées du sujet, à l’image de Libourne (25 000 habitants), en Gironde […]

 

Retrouvez la suite dans cette enquête de Marion Perrier sur le site d’Alternatives Economiques et dans le magazine de juin 2022.

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