Confédération Paysanne – La Fourmilière https://collectif-lafourmiliere.fr Site du collectif indépendant de journalistes La Fourmilière Mon, 05 Sep 2022 16:04:35 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.2 https://collectif-lafourmiliere.fr/wp-content/uploads/2022/07/cropped-fourmiliere-favicon-32x32.png Confédération Paysanne – La Fourmilière https://collectif-lafourmiliere.fr 32 32 Faire ferme commune pour changer l’agriculture (Alternatives Economiques, février 2022) https://collectif-lafourmiliere.fr/faire-ferme-commune-pour-changer-lagriculture-alternatives-economiques-fevrier-2022/ Thu, 17 Feb 2022 14:12:54 +0000 https://collectif-lafourmiliere.fr/?p=2991 Dans des fermes collectives aux activités diversifiées, des paysans inventent une nouvelle manière d’être agriculteur, en questionnant le rapport au travail et au capital de la profession. En ce mois de décembre, une flopée de chaussures crottées marque l’entrée de la salle commune de la ferme de Belêtre, en Indre-­et-Loire. Cette société coopérative et participative (Scop) […]

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Dans des fermes collectives aux activités diversifiées, des paysans inventent une nouvelle manière d’être agriculteur, en questionnant le rapport au travail et au capital de la profession.

En ce mois de décembre, une flopée de chaussures crottées marque l’entrée de la salle commune de la ferme de Belêtre, en Indre-­et-Loire. Cette société coopérative et participative (Scop) agricole née en 2016 compte quatre associés et quatre salariés, et accueille deux stagiaires peaufinant leur projet d’installation. « Je peux prendre le tracteur ? », ­s’enquiert Lucie Thieriot, maraîchère et associée. Car ici le matériel est partagé. D’autres cultivent des céréales et les transforment en farine, puis en pain.

A la Tournerie, en Haute-Vienne, depuis 2015, douze amis ont pris la relève d’un éleveur bovin. La ferme de 83 hectares accueille aujourd’hui du maraîchage, de la culture de céréales transformées en pain et en bière, de l’élevage de chèvres, vaches et cochons, une fromagerie et un bar associatif. Aux Volonteux, dans la Drôme, ils sont une vingtaine à travailler sur les quelque 30 hectares de la ferme, où ont été créées une épicerie et une friperie en plus de diverses activités agricoles. En Ile-de-France, la coopérative d’activités et d’emploi (CAE) des Champs des possibles compte une soixantaine d’entrepreneurs-salariés agricoles. La plupart y testent pour un temps leur projet d’installation. Mais une quinzaine ont choisi de développer durablement leurs activités au sein de la structure.

Une nouvelle vision du collectif

Chez les aspirants agri­culteurs, particulièrement ceux qui ne viennent pas de ce milieu, le collectif a la cote. « On rencontre de plus en plus de gens qui veulent s’installer à plusieurs avec l’idée de travailler de manière différente, avec plus de possibilités d’entraide et des astreintes moins fortes », note ainsi Jean-Baptiste Cavalier, coordinateur du Réseau national des espaces-tests agricoles.

Que l’on pense aux coopératives d’utilisation du matériel agricole, nées en 1945, ou aux groupements agricoles d’exploitation en commun (Gaec), une forme juridique créée en 1962, le collectif n’est pas une notion nouvelle en agri­culture. « Ce qui est nouveau, c’est une certaine façon de le penser, comme une manière de reprendre une ferme, en développant chacun un atelier, et comme une réponse aux difficultés de transmission de certaines structures trop grandes et trop chères », constate Cécile Gazo, sociologue qui travaille sur la diversification des dispositifs de soutien à l’installation […]

Retrouvez la suite de cet enquête dans le numéro de février d’Alternatives Economiques et sur son site internet.

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Femmes agricultrices, le sexisme est dans le pré (Alternatives Economiques, octobre 2021) https://collectif-lafourmiliere.fr/femmes-agricultrices-le-sexisme-est-dans-le-pre-alternatives-economiques-octobre-2021/ Sun, 17 Oct 2021 15:07:00 +0000 https://collectif-lafourmiliere.fr/?p=2979 Malgré des avancées statutaires et une visibilité accrue, les agricultrices font face aux discriminations et au sexisme ordinaire. Certaines s’organisent en groupes non mixtes pour gagner en autonomie et lutter pour voir leur rôle pleinement reconnu. « Il est où le patron ? »Cette question ritournelle répétée aux femmes agricultrices, dont on peine visiblement à envisager qu’elles puissent […]

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Malgré des avancées statutaires et une visibilité accrue, les agricultrices font face aux discriminations et au sexisme ordinaire. Certaines s’organisent en groupes non mixtes pour gagner en autonomie et lutter pour voir leur rôle pleinement reconnu.

« Il est où le patron ? »Cette question ritournelle répétée aux femmes agricultrices, dont on peine visiblement à envisager qu’elles puissent être à la tête de leur ferme, donne son titre à une bande dessinée1 publiée cette année et co-écrite par Les Paysannes en polaire, un collectif de cinq agricultrices, et la dessinatrice Maud Bénézit.

On y suit le parcours d’une éleveuse associée avec son mari, d’une apicultrice et de la repreneuse d’une ferme caprine. Du troupeau et du fromage qui sont toujours « ceux du mari », pour les clients, les élus ou les propriétaires de terres, aux doutes des instances professionnelles quant à la capacité d’une jeune femme à s’installer seule, en passant par la triple journée peu reconnue d’une paysanne, mère de famille et engagée syndicalement, l’ouvrage dépeint les difficultés et le sexisme ordinaire auquel sont confrontées les agricultrices.

« Tout est tiré de nos expériences ou de témoignages que l’on a recueillis », souligne Fanny Demarque, l’une des autrices. « Cela permet aux paysannes de réaliser que le sexisme qu’elles vivent ne leur est pas propre mais qu’il s’agit d’un phénomène social. »

Pourtant, le monde agricole se féminise. Longtemps invisibilisées, les femmes représentent aujourd’hui 24,3 % des chefs d’exploitation agricole et 35,4 % des salariés du secteur2. Elles étaient 49 % des élèves de l’enseignement agricole, toutes filières confondues à la rentrée 2020.

Leur lutte pour leur reconnaissance n’est d’ailleurs pas nouvelle […]

Retrouvez la suite de cette enquête de Marion Perrier sur le site d’Alternatives Economiques.

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