Pendant l’été, les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) surveillent le niveau des cours d’eau du département de Loire-Atlantique. Leurs observations participent à déterminer la mise en place, ou non, de restrictions en période de sécheresse et de repérer les éventuelles infractions.
Un mince filet d’eau qui se faufile entre les cailloux. Voilà ce qu’est la Divatte, affluent de la Loire, en ce jeudi 13 juillet, à Barbechat (Loire-Atlantique). « On est proche de la rupture d’écoulement » : ne peut que constater Thierry Barberet, inspecteur environnement de l’Office français de la biodiversité (OFB).
En une vingtaine d’années de terrain, l’agent a eu le temps de voir évoluer les cours d’eau en Loire-Atlantique. Son constat est clair : « Les étiages sont de plus en plus longs : ils surviennent plus tôt et finissent plus tard. »
Quand l’eau stagne, la qualité dégringole
À ses côtés, Mathieu Bossis, chef de service départemental de l’OFB, prend des photos et quelques notes. Puis les agents remontent dans leur voiture, direction Le Landreau, pour aller voir le Gueubert, un autre ruisseau qui atterrit dans le marais de Goulaine.
Là, la route sépare deux portions du cours d’eau : en amont, de l’eau stagnante et en aval, quelques flaques d’eau au milieu des cailloux. Entre les deux, une petite butée, qui suffit à bloquer l’eau d’un côté. « Avec une eau stagnante, la qualité va vite se dégrader, car l’eau va concentrer plus de matière organique, la température va monter et l’oxygène diminuer », explique Mathieu Bossis.
Retrouvez la suite de ce reportage sur le site de Ouest-France. Publié avec un article expliquant comment sont pris les arrêtés sécheresse.