Avec le changement climatique, le territoire voit ses ressources en eau menacées. D’où l’impérieuse nécessité de l’économiser, et pas seulement en situation de crise.
Dans un département régulièrement arrosé par la brume océanique et gorgé d’eau, avec ses éponges que sont les zones humides, on pensait qu’elle ne manquerait jamais. Et pourtant, il faut se rendre à l’évidence.
L’été dernier, l’eau s’est faite cruellement rare en Loire-Atlantique. On a vu des bras de la Loire à sec, sans vie, ce fleuve dont dépend le territoire pour l’eau potable. Cet hiver, rebelote : en février, en pleine période de recharge, la Loire s’est retrouvée avec un débit de juin. Les nappes souterraines aussi tirent la langue.
Ces sécheresses à répétition sont appelées à se reproduire dans les années qui viennent et de manière plus intense, selon les scientifiques. Autrement dit : avec le changement climatique, nous allons devoir apprendre à vivre avec moins d’eau, à la partager davantage, à la protéger beaucoup plus. Des défis gigantesques, aux enjeux multiples dans un département où nous sommes toujours plus nombreux.
Des solutions existent déjà. Elles s’imposeront bientôt à tous. Tout comme un changement profond de nos modes de vie pour réduire nos émissions polluantes et éviter que la situation ne s’aggrave encore plus.
La série d’articles Vivre avec moins d’eau est parue sur 4 jours dans l’édition Loire-Atlantique de Ouest-France en mars 2023. Impulsé par Hélène Bielak, ce travail collectif a mobilisé une dizaine de journalistes des rédactions de Loire-Atlantique.
Retrouvez les articles d’Hélène Bielak de cette série sur le site de Ouest-France :
- L’eau devient rare et on en consomme plus
- Cet été 2022 où on a eu peur de manquer d’eau (avec Stéphanie Lambert)
- En Loire-Atlantique, qui consomme quoi (avec Stéphanie Lambert)
Photo d’illustration : Image de kamchatka sur Freepik