Les plantes sauvages victimes de leur nouveau pouvoir d’attraction (Alternatives Economiques, mars 2023)

La pression augmente sur certaines plantes sauvages face à l’engouement pour leur cueillette. Des initiatives fleurissent pour tenter d’assurer la pérennité de la ressource.

Reine-des-prés, ail des ours, bourgeon de hêtre…En tisane, en soin, dans les cosmétiques ou encore dans nos assiettes, les plantes sauvages, souvent perçues comme des ingrédients sains et authentiques, ont la cote. Le phénomène est mondial.

Selon un rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la demande mondiale pour les ingrédients issus de végétaux sauvages a connu une hausse de 75 % en valeur entre 2000 et 2020. En France, la cueillette de ces végétaux à des fins de commercialisation se développe également, même s’il est difficile d’évaluer le nombre de personnes la pratiquant.

« On estime que les cueilleurs sont entre 1 000 et 1 500 mais leur nombre a augmenté de façon importante ces 5 à 10 dernières années avec l’arrivée à la campagne de profils relativement jeunes, les néoruraux du XXIe siècle. Ces personnes ne bénéficient pas d’une transmission foncière mais ont envie d’une activité en proximité avec la nature, veulent s’investir dans la transition écologique, et vivre correctement de ce métier », explique Florence Pinton, professeure de sociologie à AgroParisTech.

La cueillette en amateur semble aussi avoir le vent en poupe et un peu partout fleurissent des animations pour découvrir la flore sauvage. De quoi s’interroger sur l’impact de cette tendance […]

 

Retrouvez la suite de cette enquête de Marion Perrier sur le site d’Alternatives Economiques.

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