Une allée d’oliviers, des parcelles de plants de légumes, des serres, une vieille bastide, des herbes aromatiques, des fruitiers et des herbes folles pour accueillir la biodiversité… A quelques pas du centre-ville de Mouans-Sartoux, dans l’arrière-pays cannois (Alpes-Maritimes), le domaine de Haute-Combe ressemble à beaucoup d’exploitations maraîchères diversifiées. Sauf qu’ici, les agriculteurs, qui font pousser 25 tonnes de légumes bio par an, sont salariés de la commune. Destinée aux cantines de la ville où 1 400 repas sont servis par jour, cette production couvre aujourd’hui 96 % de leurs besoins en carottes, choux, épinards et autres végétaux.
L’idée a germé après la décision prise par la commune en 2008 de passer les menus de ses cantines en 100 % bio. «Nous n’avons pas trouvé de producteurs locaux pour nous fournir en légumes», raconte Gilles Pérole, adjoint à l’enfance, l’éducation et l’alimentation. Ayant déjà préempté le domaine de Haute-Combe pour y éviter la construction d’un lotissement, la ville de 10 000 habitants décide en 2010 d’y installer une régie agricole municipale : une ferme maraîchère gérée par la commune.
Pionnière, Mouans-Sartoux a depuis été imitée […]
Retrouvez la suite de cet article de Marion Perrier sur le site de Libération et dans l’édition du 25 février 2023.
Image d’illustration : prostooleh sur Freepik