L’âge du “Faire”, une nouvelle révolution industrielle? (Le Monde, 10/02/15)

L’imprimante 3D révolutionne la production de biens. Certains disent même que nous en aurons tous une chez nous dans quelques années pour imprimer les objets dont nous aurons besoin… Quelles conséquences pour l’industrie traditionnelle?

Bidouilleurs, hackeurs, fablabeurs, makers… Plusieurs noms mais une même envie : fabriquer soi-même grâce aux opportunités du numérique. Un mouvement mondial qui s’amplifie depuis le milieu des années 2000.

En témoigne la multiplication de leurs corollaires, les « fablabs » et autres ateliers de fabrication où sont mis à disposition les imprimantes 3D, les machines à découpe laser, les logiciels de conception assistée par ordinateur (CAO) qu’ils utilisent pour concevoir ici un drone, là une montre connectée ou une coque de smartphone.

À tel point que quelques célèbres makers, comme Chris Anderson, fondateur du fabricant de drones 3D Robotics, annoncent une nouvelle révolution industrielle. Exagération ou bonne intuition ?

« Etant donné les compétences, le matériel, et l’argent nécessaires pour produire en grande quantité, l’industrie manufacturière appartient surtout aux grandes entreprises et aux spécialistes bien formés. Cela va bientôt changer (…) Aujourd’hui, quiconque détient une invention ou un bon modèle peut télécharger un fichier vers un service qui fabriquera son produit, en petite ou grande quantité, ou le fabriquer lui-même avec des outils de fabrication numérique peu encombrants et toujours plus puissants, comme les imprimantes 3D », écrit Chris Anderson, l’ex-rédacteur en chef du magazine américain Wired dans « Makers, la nouvelle révolution industrielle » (2012).

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Léonor Lumineau

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