L’indice de réparabilité va-t-il allonger l’espérance de vie des objets ? (Alternatives Economiques, janvier 2023)

Progressivement mis en place, cet indicateur doit orienter les achats des consommateurs vers des appareils plus facilement réparables afin d’augmenter leur durée de vie et réduire leur impact environnemental.

Une clé et un écrou sur fond coloré. En magasin ou sur les sites des distributeurs, ce logo signale depuis janvier 2021 l’indice de réparabilité du produit marqué. Création de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec) de 2020 – dont l’un des objectifs est d’atteindre un taux de 60 % de réparation des produits électriques et électroniques, alors qu’il était estimé à 44 % en 2012 –, cet indice, prenant la forme d’une note sur dix, est censé traduire la capacité d’un appareil à être réparé.

Les lave-linge à hublot, téléviseurs, smartphones, ordinateurs portables et tondeuses électriques ont été les premiers équipements concernés par cet affichage obligatoire, rejoints depuis novembre dernier par les lave-linge à chargement par le dessus, les lave-vaisselle, les nettoyeurs à haute pression et les aspirateurs, robots ou non.

Le but ? Donner aux consommateurs un autre critère que le prix pour orienter leurs achats vers des produits susceptibles d’être réparés. « Cela s’inscrit dans une logique de limitation des déchets et de préservation des ressources de la planète. En effet, l’analyse du cycle de vie de ces appareils montre que leur principal impact environnemental est lié à leur fabrication. Plus on allonge leur durée de vie, plus on réduit cet impact », explique Flavien Barraud, chargé de mission éco-conception et information du consommateur au ministère de la Transition écologique.

Le second objectif de l’indice est de susciter une concurrence entre fabricants pour les inciter à adopter des pratiques d’éco-conception […]

Retrouvez la suite de cet article de Marion Perrier sur le site d’Alternatives Economiques.

 

Image d'illustration : fxquadro sur Freepik
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