(Capture d’écran. Sarah Nabli est allée à la rencontre de la punk de biodiversité colombienne pour Reporterre)
En cette rentrée 2019, les fourmis ont vu la vie en vert, en noir et malheureusement en rouge. Le rouge, non pas des foulards, mais de la colère. Car le combat contre les conditions de travail et la précarité des journalistes pigistes vient tout juste de commencer. Avec d’autres collectifs de pigistes, les membres de la Fourmilière sont co-auteurs et co-signataires de la tribune du collectif Ras La Plume (voir la dernière newsletter), qui réunit des collectifs des pigistes, des pigistes isolés, des photographes, autour d’une revendication : que les pigistes ne soient plus la variable d’ajustement des médias et que nos droits soient respectés par les rédactions qui nous emploient, et ne pourraient survivre sans nous. Une tribune qu’on vous invite chaudement à signer et partager !
Mais retournons au vert. Pour Hélène Bielack : le solaire est-il vraiment vert ? Voilà la question qu’elle s’est posée pour Le Magazine Les Autres Possibles à Nantes. Elle vous décrypte le vrai du faux dans le dernier numéro. Toujours dans la cité des Ducs, elle est aussi allée à la rencontre des entrepreneurs à vélo pour Les Echos Start. Ou comment le business à bicyclette est non seulement viable mais aussi souhaitable pour nos centres urbains.
Vert et vélo encore pour Léonor Lumineau. Les mains sur le guidon, le nez en l’air, et le front vierge de toute trace de sueur. Le vélo électrique c’est la promesse d’un pédalage sans effort et d’un déplacement que l’on imagine a priori plutôt écolo. Mais est-ce vraiment le cas ? Comment sont fabriquées, alimentées et recyclées leurs batteries ? Pour le magazine 200 – le vélo de route autrement n°18, elle a mené l’enquête. Elle a aussi travaillé pour le Monde : son reportage à Rouen montre que malgré de gros efforts, l’Université reste encore moins bien dotée en terme de services d’aide a l’insertion professionnelle, faute de moyens et face à des effectifs plus importants, que les grandes écoles. Pour le magazine Capital, elle est partie explorer des lieux abandonnés. Une pratique appelée Urbex.
De jeunes mains vertes qui plantent des arbres dans le nord de la Colombie pour lutter contre la déforestation, c’est le reportage de Sarah Nabli à retrouver dans le dernier numéro de Géo Ado. Puis elle vous raconte aussi l’histoire d’une femme étonnante aux cheveux verts, Brigitte Baptiste, directrice du plus important institut de recherches biologiques d’Amérique Latine, celui de Colombie qu’elle dirige depuis 2011. Brigitte est aussi Luis, elle est transgenre, le revendique mais elle est surtout L’experte de la biodiversité en Colombie, étonnant dans un pays ultra conservateur. Portrait à lire sur Reporterre. Enfin elle s’est penchée sur le business de l’or vert : la Colombie pourrait bien devenir le premier producteur mondial de cannabis thérapeutique. Un reportage à lire sur lepoint.fr.
Pour une nouvelle année festive et gourmande, Margherita Nasi est allée à la rencontre de l’esturgeon et de ses précieux œufs. Direction non pas la mer Caspienne, ni les rives de la Mer noire, mais l’Italie : profitant de l’interdiction totale de la pêche de l’esturgeon, en voie d’extinction, la Botte a damé le pion à la Russie et l’Iran, et s’est imposée comme le deuxième producteur mondial de caviar.
En Chine, elle s’est intéressée à une autre spécialité tout aussi grasse et gourmande : le canard laqué à la pékinoise. Devant chaque table, un chef en toque et gants blancs découpe le canard. Au moins 100 lamelles doivent être prélevées, dans l’idéal 108, car les Chinois adorent le 8, chiffre de bon augure. Bonne année, et bon appétit !