Le secteur fait face en ce moment à des difficultés accrues, qui rendent l’insertion sur le marché du travail encore plus incertaine pour les jeunes diplômés. Certains décident de changer de voie.
Emma, 22 ans, vient d’obtenir son diplôme en journalisme de l’IUT de Lannion (Côtes-d’Armor), l’une des quatorze écoles reconnues par la profession. S’insérer sur le marché du travail cette année ? Elle y a renoncé. « Avec les difficultés du secteur, ce n’est pas le bon moment… A la place, je cherche un boulot alimentaire. Et j’ai candidaté à un master en sociologie à la fac », explique la jeune femme, qui espère malgré tout « vendre quelques piges à côté ».
La crise économique consécutive à la crise sanitaire a durement frappé le secteur des médias, avec un effet direct sur les embauches de jeunes journalistes. Les signaux sont multiples : disparition des kiosques de l’hebdomadaire féminin Grazia, plan d’économies chez NextRadioTV (qui prévoit de supprimer entre 330 et 380 postes en CDI), à L’Equipe, au Parisien, à Paris-Normandie…
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