Sensibilisation aux problématiques des moins de 25 ans, incubateur de talents pour le parti, les mouvements de juniors sont présents derrière chaque candidat.
« En France, les mouvements de jeunes apparaissent dès le début du XXe siècle, lorsque émergent les premières grandes formations politiques modernes », explique François Audigier, professeur des universités en histoire contemporaine à l’université de Lorraine. Dans les années 1960, les 16-25 ans s’affirment comme une catégorie sociale avec des revendications politiques spécifiques.
Ces structures prennent alors toute leur importance. « Depuis, la plupart de ces organisations de jeunesse sont l’objet de processus d’instrumentalisation de la part des aînés, qui s’efforcent de capter à leur avantage leur force militante et leur image de dynamisme, au risque de les irriter parfois », ajoute-t-il.
Une ressource précieuse
Dans la campagne présidentielle 2017, les jeunes militants sont une ressource précieuse pour les candidats. Etudiants, apprentis ou jeunes travailleurs, ils sont majoritairement âgés de moins de 30 ans. Derrière chaque candidat, dans une myriade de mouvements « Les Jeunes avec » ou dans les mouvements des partis, ils y consacrent quelques heures par semaine, voire davantage pour les plus investis.
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