A la reconquête des friches agricoles (Alternatives Economiques, décembre 2020)

Pour relancer l’activité agricole ou retrouver la maîtrise de leurs paysages, des collectivités cherchent à réhabiliter et remettre en culture des terres laissées à l’abandon. Différents outils juridiques leur permettent d’agir.

Tomates, courgettes et sarrasin au lieu des ronces, genêts et prunelliers. A Moëlan-sur-mer, dans le Finistère, des cultures ont remplacé une partie des 500 hectares de friches qui avaient envahi la bande littorale.

C’est le fruit d’un travail initié en 2013 par la commune. « Nous avons voulu utiliser ces terres, autrefois cultivées par les sardiniers, pour développer l’agriculture », explique Marcel Le Pennec, maire de 2014 à 2020.

Un conseiller municipal a l’idée de mobiliser la procédure de mise en valeur des terres incultes, prévue par le code rural, mais jusque-là peu utilisée. Elle prévoit que toute personne physique ou morale puisse demander au préfet l’autorisation d’exploiter une parcelle susceptible de mise en valeur agricole ou pastorale et inculte ou manifestement sous-exploitée depuis au moins trois ans.

Retrouvez la suite de cette enquête de Marion Perrier sur le site d’Alternatives Economiques et dans le numéro papier de janvier 2021.

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