Lorsque ces jeunes trouvent un emploi, ils doivent souvent faire des concessions en termes de salaire, de secteur ou de type de contrat. De nouvelles aides financières entrent en vigueur ce lundi pour les aider à traverser cette période difficile.
Une mosaïque de visages apparaît sur l’écran de l’ordinateur. Ce lundi d’hiver, ils sont 11 participants à rejoindre l’atelier virtuel de l’Association pour l’emploi des cadres (APEC) animé par la consultante Florence Sequalino. Tous ont obtenu leur diplôme en 2020 et cherchent maintenant un premier emploi… en pleine tempête économique due à la crise sanitaire. « Il y a très peu d’offres, et quand il y en a, souvent les recruteurs demandent au moins cinq ans d’expérience », s’agace Julie, une participante.
En deux heures, l’atelier vise à rassurer les participants en les aidant à identifier des axes afin de valoriser leur candidature : grille de questions pour préparer un entretien, révision des actions déjà menées, présentation des outils de l’APEC, des attentes des recruteurs, réflexion sur la prétention salariale, les modules s’enchaînent. Tout comme les bons conseils : travailler les mots-clés de son CV pour ressortir dans les logiciels, identifier ses compétences professionnelles, mais aussi personnelles, en lien avec le poste visé, se positionner sur les réseaux sociaux, rejoindre des groupes de discussion professionnels, partager des contenus pertinents, obtenir des lettres de recommandation… Mais aussi réfléchir aux alternatives à son projet initial. Chaque participant sera ensuite suivi individuellement sur son « plan d’action ». Lancés en septembre par l’APEC, les ateliers « Objectif premier emploi » doivent accompagner 50 000 jeunes bac + 3 ou plus dans leur insertion professionnelle d’ici à l’été 2021. Soit deux fois plus qu’habituellement.
Lisez la suite de cette enquête de Léonor Lumineau sur lemonde.fr