Ces cantines reviennent au fait-maison… sans se ruiner (Capital, mai 2019)

La révolte gronde dans de nombreux restaurants scolaires contre la nourriture industrielle. Du coup, certains se remettent à cuisiner. Cela exige beaucoup d’organisation.

J’ai épluché mes oranges, fait le caramel, ajouté la sauce soja…», égrène Pierre Blanchard, le nez penché sur un appétissant sauté de canard. On pourrait s’y tromper mais ce chef, campé au mi- lieu de sa cuisine avant le coup de feu du déjeuner, ne s’apprête pas à servir les clients d’un bon restaurant : c’est pour 550 bambins de maternelle et de primaire que le responsable de la cantine de Feytiat (Haute-Vienne) se décarcasse. Voilà quatre ans main- tenant que la mairie et ce cuistot inventif travaillent à améliorer les repas des enfants. «Nous servons désormais 90% de fait-maison, 30 à 40% de bio et 60% de local», détaille l’homme en blouse blanche. Comme à Feytiat, du Gard au Jura, des kyrielles de cantines scolaires se remettent à la cuisine !

Lisez la suite de cette enquête de Léonor Lumineau dans le numéro de Capital du mois de mai 2019. 

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