L’école remplace ses emplois aidés par des services civiques (Mediapart, janvier 2018)

Alors que les cendres des contrats aidés sont encore chaudes, écoles, collèges et lycées réclament des volontaires en service civique, encouragés par le ministère. Théoriquement, des volontaires ne peuvent se substituer à des emplois. Théoriquement seulement.

« Contribuer aux activités éducatives, pédagogiques et citoyennes à l’école primaire », voici l’intitulé de centaines de petites annonces qui, depuis la rentrée 2017-2018, inondent la plateforme internet de l’Agence du service civique (ASC). À l’origine de ces offres, le ministère de l’éducation nationale, qui veut recruter cette année 20 000 volontaires en service civique (VSC).

Un sacré bond, lorsqu’on sait que l’on comptait seulement 9 000 volontaires l’année passée, et 4 500 l’année précédente. Cette montée en charge dans l’Éducation nationale s’inscrit dans la croissance du dispositif global. Elle est aussi concomitante de l’extinction brutale des emplois aidés, annoncée en août 2017, dont l’Éducation nationale était particulièrement friande. Y aurait-il un phénomène de vases communicants ?

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Elsa Sabado a quitté le collectif pour voguer vers d’autres aventures. Retrouvez son travail chez Hors Cadre

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