La fourmilière est un collectif de six journalistes pigistes spécialisées dans les enquêtes et les reportages long-formats. Chaque mois, nous travaillons sur une multitude de sujets, une multitude de projets. Certains nous marquent plus que d’autres. Chaque mois, nous vous proposons donc cette newsletter pour vous tenir informé de notre actualité !
La Fourmilière fête ses 5 ans. Et il en aura fallu du temps pour trouver une organisation ! Du temps pour construire un collectif de journalistes qui va bien au-delà d’un assemblage de pigistes de tous bords, et du temps pour consolider ce groupe disparate. Mais cinq ans après, les bébés pigistes que nous étions sont devenus des journalistes confirmées et reconnues par les différentes rédactions pour lesquelles nous travaillons régulièrement. En cinq ans, des membres talentueux sont passés par le collectif et ont continué leur chemin tout en gardant un lien fort avec nous. Cinq ans durant lesquels nous nous sommes entraidées dans cette jungle qu’est la pige, nous nous sommes épanouies, nous nous sommes énervées, disputées, réconciliées, nous avons délaissé un peu, parfois, ce collectif pour mieux revenir ensuite. Un collectif, c’est un engagement, pour soi et pour les autres, des contraintes aussi, mais toujours un bouillonnement d’idées, des points de vue, de l’inspiration, des projets communs et de la bienveillance. Cinq ans que nous aimerions célébrer avec vous qui nous suivez depuis nos balbutiements jusqu’à aujourd’hui. Nous serons heureuses de vous retrouver fin décembre pour fêter ça !
En cette rentrée 2018 : focus sur notre fourmi Margherita Nasi qui n’a pas chômé cet été ! Vous avez sûrement pu lire ses articles dans Le Monde en tant que correspondante en Italie. Un remplacement qui lui a permis de couvrir en première ligne la catastrophe de Gênes, le blocage du Diciotti à Catane, et le village de Riace, l’utopie migratoire désormais menacée. Elle a également parcouru, pour Society, l’A2, qui relie la Calabre au reste du pays. L’occasion de revenir sur l’histoire de cette autoroute entamée en 1962 et jamais achevée. Pour Doolittle, elle s’est replongée dans une autre folle histoire : celle du jeune Pedro, né à Tenerife au XVI siècle, avec le visage couvert de poils. Sa pilosité extraordinaire lui vaudra la fascination des têtes couronnées et un parcours hors du commun. Il épousera même une sublime courtisane, remettant au goût du jour le conte de la Belle et la Bête.