Profession: chasseur de truffes (Hors série Capital, décembre 2017)

C’est le métier passion par excellence. Car si profit il y a, ce n’est pas sans investissement ni travail, ni surtout patience…

Tôt le matin, les paysages de la Drôme Provençale (Auvergne-Rhône-Alpes), à l’est de Montélimar, ses vieux villages en pierre et ses champs de lavandes coupées, sont nappés d’un doux manteau de brume. Didier Chabert, 70 ans, est levé depuis plusieurs heures. Ses journées sont bien remplies : inspection des vergers et des éventuels dégâts causés par les sangliers, remise en place de la terre, soins aux chiens… Didier Chabert est producteur de truffes. Le “diamant noir” comme il l’appelle, utilisé en aromate dans la gastronomie française, le passionne.

Sur le Domaine de Cordis, proche du petit village de Chantemerle-Lès-Grignan, il a planté 30 hectares de vergers truffiers, autour de sa magnifique ferme provençale rénovée. Entre leurs racines poussent des truffes noires dites « du Périgord », Tuber melanosporum. En 2016, au total 35 tonnes de ce champignon qui se négocie à prix d’or ont été récoltées en France, par environ 12 000  trufficulteurs, estime Michel Tournayre, le président de la Fédération Française de Truffe (FFT). 80 % de la production vient du sud-est (Drôme, Gard, Vaucluse). L’Espagne et l’Italie sont les concurrents majeurs de l’hexagone. Parmi les autres espèces en France, on trouve la truffe de Bourgogne, dans l’est du pays (6-8 tonnes par an), et en beaucoup plus petites quantités la truffe mesentérique, et la truffe blanche d’été.

Lisez la suite de ce reportage dans le hors série spécial alimentation de Capital de décembre 2017, ou en cliquant ici

suivez-nous