Impôts : le quotient conjugal ou la prime au mâle (Alternatives Economiques, mars 2021)

L’avantage fiscal accordé aux couples mariés ou pacsés repose sur un modèle conjugal archaïque, qui décourage le travail des femmes.

Depuis l’après-guerre, le calcul de l’impôt sur le revenu intègre un « quotient conjugal » qui avantage les couples mariés et pacsés au détriment des célibataires et des concubins, et lèse les femmes. Les féministes comptent porter la revendication de sa suppression pour la présidentielle de 2022.

En 1946, la Constitution pose l’égalité en droit entre les hommes et les femmes. Mais, la même année, le quotient conjugal est introduit dans le calcul de l’impôt sur le revenu.

A sa création, cette formule se veut une traduction du principe constitutionnel selon lequel chacun contribue en fonction de ses capacités. Il permet de tenir compte de la présence d’une épouse, alors considérée comme une charge, dans l’évaluation de la capacité contributive d’un ménage où seul l’homme travaille.

Retrouvez la suite de cette enquête de Marion Perrier et Elsa Sabado, et l’ensemble du dossier “Femmes et argent : la tyrannie du couple”, sur le site d’Alternatives Economiques.

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