Electroménager : dur, dur d’être durable (Alternatives Economiques, novembre 2022)

Des jeunes pousses tentent de proposer des appareils pensés pour durer et pouvoir être réparés. Si les projets séduisent, leur concrétisation n’est pas aisée.

Une bouilloire multifonction, en inox, réparable et « made in France », telle était la promesse de l’entreprise Kippit, créée en 2019. De son côté, Daan Tech assemble depuis 2020 en Vendée un mini lave-vaisselle compact en plastique recyclé, testé pour durer au moins dix ans et dont l’ensemble des pièces est accessible en quelques tours de vis.

En 2016, les fondateurs de L’increvable avaient quant à eux imaginé une machine à laver que l’on pourrait conserver toute sa vie. A peine sortis d’école, deux jeunes designers travaillent actuellement au lancement de Nobsolete, un appareil de cuisine multifonction pensé pour être réparé. Ces dernières années, plusieurs start-up se sont positionnées sur le créneau de l’électroménager durable, afin d’allonger la durée de vie des appareils et ainsi diminuer leur empreinte environnementale.

« Quand on fait l’analyse du cycle de vie1 des produits électroménagers, la phase de fabrication pèse pour 55 % à 70 % de cet impact », rappelle Erwann Fangeat, de l’Ademe. Mieux vaut donc les utiliser le plus longtemps possible, ce qui permet aussi d’enrayer la croissance du volume de déchets générés par ces produits en fin de vie. Pour les ménages, l’intérêt est aussi économique. […]

Retrouvez la suite de cette enquête de Marion Perrier sur le site d’Alternatives Economiques et dans le numéro de novembre 2022.

Image d'illustration :  rawpixel.com sur Freepik
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