Alors que le chèque alimentaire a été abandonné par le gouvernement, plusieurs initiatives soutiennent un projet d’allocation universelle permettant à chacun d’avoir accès à des produits alimentaires conventionnés, via des caisses locales gérées démocratiquement.
« De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins. » Tel est l’esprit du projet Soli’doume, lancé au printemps dernier par l’Association pour le développement des monnaies locales dans le Puy-de-Dôme. Les volontaires – une vingtaine de personnes au départ – cotisent chaque mois entre 20 et 70 euros, selon leur choix.
Tous reçoivent ensuite la moyenne du total en monnaie locale (environ 40 puis 45 doumes les premiers mois équivalant au même montant en euros) à dépenser dans les quelque 150 commerces alimentaires locaux adhérents à la doume.
En Provence, Les paniers marseillais, un réseau d’associations pour le maintien de l’agriculture paysanne (Amap), ont lancé avec le Secours populaire des « paniers bio solidaires ». Des familles inscrites à l’aide alimentaire, demandeuses de légumes frais et équipées pour cuisiner, peuvent intégrer une Amap et se fournir d’un panier de légumes hebdomadaire pour 3 euros au lieu de 17 […]
Retrouvez la suite de cette enquête de Marion Perrier sur le site d’Alternatives Economiques.