Qu’ont en commun les communautés de startuppers, de LGBT+, de fanatiques de macchiatos et de cathos du Kosovo ? Pas grand chose, si ce n’est qu’ils ont tous reçu la visite d’Hélène Bielak et du photographe Jan Schmidt-Whitley au printemps. Le duo a passé deux semaines dans ce petit pays des Balkans et ramené un paquet d’histoires dans leur besace. La première d’entre elles est déjà en ligne, sur le site Komitid : l’histoire du premier homme trans à demander à changer son identité auprès des autorités.
Mais pas besoin d’aller forcément très loin pour ramener de bonnes histoires… La preuve dans le magazine La Vie où Hélène Bielak raconte l’histoire d’un patron vendéen qui peinait à recruter et qui a finalement embauché des personnes réfugiées. Un reportage illustré par les photos du photographe nantais Thomas Louapre.
Pendant ce temps, la résidence d’éducations aux médias de Simon Lambert s’est terminée fin mai. Il a accompagné pendant plusieurs mois des élèves de 4e d’un collège de la Somme sur la thématique « passé, présent, futur », en explorant avec eux le patrimoine industriel de leur ville.
Changement d’ambiance pour Slate : avec le journaliste Antoine Hasday, ils ont suivi la visite inopinée de la sénatrice Esther Benbassa dans l’établissement pénitencier pour mineurs de Porcheville (78). Ce portfolio dresse un constant froid et amère des conditions de détentions d’adolescents de 13 à 18 ans dans les prisons françaises.
Pour Komitid cette fois-ci, il accompagne la journaliste Manon Walquan dans une série de reportage sur des personnes LGBT musulmanes. Le premier épisode est à découvrir ici !
Côté défense des droits des pigistes, la mobilisation se poursuit. A la Fourmilière, on salue l’initiative de Nora Bouazzouni avec la création du site Paye ta pige, qui recense les tarifs d’un très grand nombre de médias et participe ainsi à plus de transparence dans cette obscure jungle médiatique. Par ailleurs, le collectif Ras la Plume continue de secouer les Internets avec la publication régulière de témoignages sur les conditions de travail des pigistes. Et parce que s’entraider et transmettre c’est important, notre fourmi Hélène Bielak a récemment animé une rencontre entre pigistes nantais, pour donner des conseils pour se lancer dans la pige. Une petite session riche en partage d’expériences menée dans son jardin, juste à côté de ses salades et navets en pleine croissance.