Les circuits courts au secours de la petite pêche (Alternatives Economiques, mai 2021)

Via des plates-formes spécialisées ou des partenariats inspirés des Amap, les petits pêcheurs jouent la carte des circuits courts. Une manière de reprendre la main sur les prix, mais aussi de défendre leur métier et une pêche plus durable, face à la concurrence des industriels.

Du poisson à peine sorti de l’eau, déjà dans votre frigo. Voilà la promesse des circuits courts qui se développent dans le monde de la pêche. La pratique n’est pas nouvelle : sur certains quais, la vente directe relève de la tradition. Mais de nouvelles solutions se sont récemment développées et le premier confinement a accéléré leur essor en poussant les pêcheurs à trouver de nouvelles voies de commercialisation.

« Les prix ont chuté, les mareyeurs1 n’achetaient plus », se souvient Etienne Fossey, matelot sur l’Out-Rage II, qui pêche homards, araignées et autres crustacés au casier, au départ de Cherbourg (Manche).

Pour continuer à travailler, l’équipage s’est alors rapidement constitué une base d’environ 200 clients passant commande par téléphone et livrés à différents points. Mais, depuis, l’Out-Rage II a levé le pied sur la vente directe. Pas facile de fixer un jour de distribution quand la météo gouverne l’activité. Il faudrait, en outre, que le bateau diversifie sa pêche pour pouvoir proposer des colis toute l’année.

Retrouvez la suite de cette enquête de Marion Perrier sur le site d’Alternatives Economiques.

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